L’actualité de la lutte contre les agissements de BLUE MIND :
– BLUE MIND perd en appel son référé pour faire fermer le blog ;
– LINAGORA réagit au post de Framasoft ;
– BLUE MIND perd un procès pour faire fermer ce blog ;
– Communiqué de presse de LINAGORA en réponse au communiqué de BLUE MIND ;
– Communiqué de presse n°2 : la communication de BLUE MIND décryptée ;
– Lettre ouverte à Teclib ;
– BLUE MIND exerce son droit de réponse.
Précision importante : la société de conseil en communication Bluemind, qui exerce son activité à Rueil-Malmaison, n’a rien à voir avec les faits qui sont exposés ici.
La société BLUE MIND édite le logiciel Blue Mind.
Elle a repris frauduleusement des codes sources tiers,
dont celui d’OBM édité par LINAGORA.
Il s’agit d’un délit de contrefaçon
faisant l’objet de poursuites judiciaires par LINAGORA
qui veut alerter aujourd’hui la Communauté et l’écosystème au moyen de ce blog.
Vous découvrirez ci-après :
- Une présentation d’OBM
- Le contexte de l’acquisition d’Aliasource par Linagora
- La genèse de BLUE MIND
- Le caractère mensonger du discours marketing de BLUE MIND
- Les résultats de la saisie-contrefaçon pratiquée dans les locaux de BLUE MIND
- La stratégie commerciale de BLUE MIND
- Les raisons pour lesquelles BLUE MIND a eu recours à la contrefaçon
- De quoi vous permettre de constater par vous-même la contrefaçon
- D’autres développeurs victimes de BLUE MIND
- Ce que LINAGORA a fait pour se défendre
- Comment et pourquoi BLUE MIND a changé de modèle économique
- La tentative de dissimulation de BLUE MIND du 21 janvier 2014
- Comment BLUE MIND a recours au travail au noir
- Comment BLUE MIND a recours à des logiciels piratés
- Les arguments de BLUE MIND pour tenter de se justifier
- Pourquoi LINAGORA communique aujourd’hui
- La situation dans laquelle se trouvent les acteurs de l’écosystème
- L’exemple du Ministère de l’Intérieur
- Comment BLUE MIND veut faire taire LINAGORA
- La réponse de LINAGORA au post de Framasoft
- Comment nous aider
En quelques mots
D’anciens membres d’une société rachetée par LINAGORA avec tous ses actifs, dont le logiciel OBM, ont créé une société appelée BLUE MIND dont ils sont désormais actionnaires et salariés.
BLUE MIND édite, depuis 2012, un logiciel appelé Blue Mind qu’elle exploite en mode partiellement propriétaire. Présentant ce logiciel comme une « nouvelle génération« de messagerie collaborative open source, BLUE MIND prétend être héritière du savoir-faire OBM, et avoir créé la solution Blue Mind à partir d’une page blanche.
Or, le logiciel Blue Mind est au contraire basé sur une reprise du code source d’OBM et d’autres logiciels, mais n’en respecte ni les licences applicables, ni les mentions de paternité des auteurs originels (dont LINAGORA), ce qui, selon la loi, constitue une contrefaçon.
Au cours d’une saisie-contrefaçon, et en défendant ses intérêts, LINAGORA a découvert :
- que la création de BLUE MIND résulte d’une stratégie élaborée alors que ses fondateurs étaient encore salariés et actionnaires de LINAGORA ;
- que les contrefaçons d’OBM et d’autres logiciels réalisées par BLUE MIND sont délibérées ;
- que BLUE MIND vise la captation de la clientèle de LINAGORA par un démarchage systématique, et à terme l’éviction de LINAGORA du marché de la messagerie open source.
LINAGORA agit devant tous les tribunaux compétents pour juger des multiples facettes de cette affaire : contrefaçon, concurrence déloyale, manquements à de nombreux contrats (pacte d’actionnaire, contrat de cession de société, etc.).
Mais LINAGORA n’est plus en mesure de limiter sa défense aux actions judiciaires, elle doit communiquer, et a choisi de s’adresser à la communauté des développeurs et des utilisateurs de logiciels libres par le biais de ce blog.
BLUE MIND a trompé et continue de tromper tous les acteurs de l’écosystème Open Source, et surtout les utilisateurs qui font confiance à l’ouverture et à la transparence de ce modèle.
LINAGORA lance donc un appel à la mobilisation de tous les acteurs de l’écosystème du logiciel libre pour que les agissements frauduleux de BLUE MIND soient révélés à ses clients mais surtout à la Communauté du logiciel libre.